Projet de fin d’études, Grands sentiers avec Anne Bossé + Petra Marguc, Ensa Nantes, 2024

Le studio de projet Grands sentiers mené par Anne Bossé propose d’explorer le territoire à pied, en marchant. Cette action est autant manifeste qu’elle est un outil d’appréhension des espaces, qui permet de se mettre dans une posture à l’échelle du corps en mouvement et de mettre en relation. Fortement orienté autour de la recherche architecturale à l’échelle de la métropole nantaise, le projet ambitionne de réaliser un grand sentier métropolitain à l’issue de sa quatrième et dernière édition, en 2024. Plus d’informations sont disponibles sur le carnet Hypothèse dédié https://gdsentiers.hypotheses.org/, compilant les genèses et les démarches de chaque projets développés dont mon projet de fin d’études et le Parlement de Tougas réalisés dans ce même studio.

Dans le cadre de cet enseignement, il nous a été demandé de présenter une amorce de projet sur notre site, ici la vallée de la Divatte, durant un bivouac de 2 jours. J’ai choisi de proposer une lecture en coupe du transect de la Coudrouse, depuis la Levée de la Divatte jusqu’au coteau de Saint-Julien-de-Concelles. Cette coupe devait permettre à la fois une compréhension de la spatialité, de l’Histoire, de l’état des lieux du site mais aussi des acteurs et du devenir du territoire. L’enjeu ici est de regrouper sur un même document des échelles bien différentes. La frise se découpe en 3 parties imbriquées les unes dans les autres qui, tout au long de la présentation, seront déployées.
La première partie présente sur deux échelles la vallée de la Divatte sous le prisme de l’industrie maraîchère, avec son étendue, ses productions mais aussi et surtout ses dérives, son emprise sur les terres, les eaux et les corps et ses évolutions destructrices.


La seconde partie met en avant les transformations du lit majeur de la Loire du 19e et 20e siècle réalisées pour permettre le développement de cette industrie maraîchère.


La troisième et dernière partie développe un scénario prospectif de la réouverture de la Levée de la Divatte qui deviendra plus tard le projet de Réouverture de la Levée de la Divatte avec sa piscine et son désaménagement du transect.


La frise a été réalisée par mes soins, prototypée à la main, illustrée numériquement, imprimée sur du papier 180g glacé, reliée par des bandes de colles et papier. L’ensemble s’étend alors sur plus de 8 mètres.


